Meilleurs sandwiches de Lyon : nos 5 sandwicheries préférées

Lyon, capitale de la gastronomie française, est connue pour ses bouchons et ses plats traditionnels, mais elle cache aussi des trésors en matière de sandwiches.

Loin de la sandwicherie traditionnelle, ces adresses lyonnaises réinventent les classiques et sélectionnent des produits frais et locaux pour proposer des recettes originales et délicieuses.

Du sandwich gastronomique au hot-dog incontournable, en passant par des recettes venues des quatre coins du monde, cette liste est à savourer sans modération !

Oubliez tout ce que vous savez des sandwiches ! Augustine et Gaspard, deux ex de l’institut Bocuse, ont peaufiné leur concept dans les moindres détails avec un objectif : vous faire kiffer les sandwiches.

Chez Gus & Gas, tout est 100% de saison, frais et local. Exit, le « poulet crudité », avec sa tranche de tomate qui se pavane malgré sa blancheur hivernale. Ouste, le « norvégien » et son saumon fumé venu d’on ne sait où, pas du tout éco-responsable. Gus & Gas, c’est un choix de produits artisanaux parmi les meilleurs de la région.

Au menu, on découvre cinq sandwiches, dont deux permanents (le jambon beurre et le poulet rôti, deux emblèmes de la culture française), et trois qui changent chaque mois, pour régaler les amateurs de poisson, de viande et les végétariens. Les recettes (maison, comme les buns !) sont imaginées et créées par le chef Gaspard, qui a poursuivi sa formation à la prestigieuse école Ferrandi. Loin du simple assemblage de bons produits, chaque sandwich est conçu comme un vrai plat savoureux, goûteux, sain et équilibré.

Pour tenir compagnie à son co-pain, on opte pour des pommes de terre grenailles ou les accompagnements du moment (pop corns à la persillade, soupes chaudes ou froides, légumes rôtis…) et une boisson fraîche, parmi l’offre de jeunes marques françaises aussi saines que goûteuses, et on finit le repas avec de délicieux desserts maison, plutôt légers, dont un cookie qu’on a adoré!

Banh Mi Kitchen, c’est le résultat de deux histoires d’amour. Celle d’Augustin et Zoé d’abord, que le hasard a réunis à Hong Kong, où ils étaient expatriés. Celle de leur rencontre avec le Vietnam, ensuite, où ils ont découvert une cuisine merveilleusement riche en saveurs, qui ont réveillé l’inspiration de Zoé, cheffe cuisinière depuis toujours.

De retour en France avec le souvenir enivrant des effluves de gingembre et de coriandre, le couple n’a qu’une idée en tête : ouvrir un restaurant de sandwiches « fusions », aux saveurs du Vietnam. Depuis 2020, ils réinterprètent donc le traditionnel banh mi, pour en faire un sandwich empli de produits de grande qualité (au max bio et locaux), sublimés par un pain artisanal croustillant et moelleux (préparé par deux anciens de l’illustre Institut Bocuse).

Toute l’année, on trouve chez Banh Mi Kitchen les best-sellers de la maison (poulet sauce citron et citronnelle, bavette d’aloyau au saké, aubergines confites à l’ail et au gingembre) et une recette du jour, sortie le matin-même de l’imagination de la géniale Zoé, et annoncée dans la foulée par Augustin sur Instagram. En entrée, on se régale de rouleaux de printemps (végétariens), de coleslaw ou d’une suggestion du jour, et on finit avec un dessert hyper gourmand. Bon à savoir : le lieu est parfaitement adapté aux végétariens (et même aux vegan) car la sauce du banh mi végé est faite sans sauce poisson (une rareté).

Aux beaux jours, on est heureux de déguster son sandwich sur la grande terrasse (voire au parc de la Tête-d’Or, à 10 mn à pied), mais la salle intérieure (environ 30 couverts) est également superbe : hauts plafonds, plantes grimpantes, bois et carrelage typé, cuisine ouverte… Un vrai bonheur !

Au cas où vous douteriez encore, sachez que Banh Mi Kitchen a été élu meilleur restaurant de quartier (dans celui pourtant très concurrentiel du 6e arrondissement de Lyon) en 2023 ! Un trophée reçu des mains de la cheffe étoilée Tabata Mey…

En voyage à Modène (en Italie du nord) il y a quelques années, Alice et son frère se sont passionnés pour l’emblème de la street food locale : la tigella. Ce petit pain rond garni de délices transalpins typiques (charcuteries, fromages, roquette, tomates séchées…) est partout là-bas, et pourtant presque nulle part ailleurs.

Bonheur : on le trouve désormais rue de la Charité, en plein coeur du 2e arrondissement de Lyon, au sud de la place Bellecour. Alice en prépare la pâte « maison » tous les jours avec Emma, et les cuit minute à 300° C dans la traditionnelle machine en fonte, qui imprime sur eux son joli dessin fleuri.

Ici, à part les crudités et légumes (locaux), tout vient d’Italie : jambon de Parme, mortadelle, speck, coppa, jambon blanc, taleggio, stracciatella, burrata, mozzarella… mais aussi les antipasti, les glaces et de nombreuses boissons, qu’on peut d’ailleurs acheter côté traiteur.

Si la taille des pains inquiète les gros appétits, qu’ils se rassurent ! Les menus permettent de choisir 3 tigelles différentes (et ainsi tester plusieurs des 15 recettes qu’on trouve chez Più), ce qui rend le tout aussi copieux qu’une grosse pizza. En dessert, s’il nous reste un peu de place, on opte pour les tigelles sucrées (pâte à tartiner, pistache ou pecorino-miel), la panna cotta, les canoncini ou le dessert du jour.

On mange sur place, dans le très joli restaurant imaginé par Alice et ses amies : dammier noir et blanc, plantes vertes, tables en bois massif, chaises et vaisselle chinées… En été, la terrasse accueille jusqu’à 20 personnes. Le service est continu toute la journée, et on peut même, pour prolonger le plaisir, repartir avec de petits pains à réchauffer chez soi !

Teddy, c’est l’adorable teckel devenu mascotte d’un restaurant ! Et pas n’importe lequel : le « chien-saucisse », comme on l’appelle familièrement, a inspiré à Manon, Loïc et Paul-Xavier une hotdoguerie archi gourmande et contemporaine.

Située sur la place Gailleton (il faut chercher la devanture orange néon derrière la statue), face au pont de l’Université, entre la place Bellecour et la gare Perrache, l’adresse a tout pour plaire.

On y mange des hotdogs en petits ou grands formats, garnis de délicieux produits, et inspirés de grandes villes à travers le monde. Il y a le New York, bien sûr, classique avec sa knack, sa sauce ketchup-moutarde, ses oignons frits et ses cornichons. Le Berlin, avec sa choucroute. Le Dallas, avec sa sauce barbecue, son bacon et son cheddar fondu. Le Teddy à Lyon, inspiré du tacos lyonnais, avec bœuf haché aux épices et sauce au yaourt… Et chaque mois, une création qui complète la carte ! Le pain est évidemment artisanal, et fait des merveilles avec son côté moelleux et aérien. Les saucisses sont dispo en plusieurs versions : une porc-bœuf, une volaille et une végétale, histoire de plaire à tout le monde. Depuis la rentrée, Teddy’s propose également 3 salades ultra gourmandes.

On accompagne le tout de pommes de terre grenailles, de chips savoureuses ou de sucrine bien fraîche, d’une bière artisanale ou d’une boisson (Jomo ou plus conventionnelle)… et on finit bien sûr par un cookie ou un yaourt grec et son coulis maison ! 

Bon à savoir : Teddy’s se déplace sur des événements et propose également une offre traiteur avec des mini hotdogs !

Mathieu est depuis longtemps un amoureux de la culture japonaise. Pas seulement de mangas, non. Du Japon, il aime la littérature, les animés poétiques, la langue si belle (qu’il apprend)… Ses voyages au pays du Soleil Levant ont achevé d’attiser sa passion. C’est là qu’il a découvert la gastronomie locale, délicate, subtile, raffinée… et la cuisine de rue, qu’il a eu très envie de rapporter à Lyon.

Le café Yokaï, c’est son interprétation « fusion » de la street food japonaise. On y va pour les sandos, ces délicieux sandwiches au pain de mie moelleux (le Shokupan), que Yokaï fait maison et garnit de mille délices. On adore le Calcifer, un sando à base de poulet pané, carotte, chou et chou chinois, avec une mayo relevée de miso et de sriracha. Autre grand classique des lieux, le Kraken Sando, un sandwich à base de poulpe pané, avocat, yuzu, radicchio et mayonnaise au miso. D’autres variantes existent et valent le détour : une recette à base de porc effiloché, deux végé (dont un avec œuf mariné) et une qui change au fil des saisons pour mettre en valeur les beaux produits locaux que Yokaï source chez les producteurs du coin, via Agriz.

On accompagne son sandwich de frites, loaded fries ou – plus léger – de coleslaw asiatique ou de tagliatelles de concombre pimenté. On ne saute surtout pas le dessert et on opte pour une panna cotta, un cake au matcha, un cookie matcha-pécan, un gâteau au chocolat ou une glace. Bon à savoir : Yokai propose aussi des donburis (bols garnis avec du riz à sushi légèrement vinaigré) et une carte de tapas maison pour le soir.

Mathieu, c’est un gourmet, un littéraire, mais aussi une personne qui aime profondément les autres. Et ça se sent ! Chez Yokaï, on est accueilli dans un espace inondé de lumière et chaleureux, autour de belles tables confortables ou sur un canapé moelleux dans le coin bibliothèque, parmi les œuvres de Murakami et de Kawaguchi. Yokaï est un café où l’on peut vivre, manger, rire et travailler du midi au soir, déguster des pépites locales comme la Caribrew (une bière brassée à Soucieu-en-Jarrest) ou un saké fait à Pélussin (et qui s’exporte d’ailleurs jusqu’au Japon !). Bref, un lieu qui manquait cruellement du côté de Part-Dieu, et qu’on va adorer squatter !